06/12/2019

26 ans aujourd'hui... et dans quatre ans j'aurais trente ans...


26 ans aujourd'hui... et dans quatre ans j'aurais trente ans...

Des émotions diverses m'envahissent de toute part à la suite de ce constat... nostalgie, tristesse, joie, espoir... s'entassent et s'entrechoquent me laissant dans un drôle d'état. Passé, avenir et présent se faufilent dans mon esprit et se transforment en pensées fugaces entremêlés à des souvenirs à la fois triste et heureux.

28/11/2018

Comme le phénix, l'écriture me permet de renaître de mes cendres !

En réponse à un défi "Grand bazar de pensées" sur scribay.  





Qu'est-ce que je fous ici ?
J'aurais dû rester dormir ou bien tout simplement tenter de réécrire !

Cette vidéo m'ennuie, je ne la comprends pas, je ne cherche pas à la comprendre.
À quoi nous sert ce cours ?

Je n'ai qu'une envie, fuir, aller sur mon lieu de stage ou tout simplement rejoindre mon chéri.
La prof ne comprends pas que ça nous intéresse pas forcément.

La prof nous pose des questions, quels liens fait-on ? Je ne sais pas, Madame, je n'écoute pas, mon cerveau est partie en vacances. Je ne veux plus être en cours, je veux être sur le terrain, puis-je vous le dire ? Comprendriez-vous ?

Est-ce que je tiendrais encore un an et demi ? Il le faut bien si je veux faire ce métier qui me tient à cœur ! Mais je n'en peux plus, ras le bol général, impression de perdre mon temps depuis sept ans environ !

Puis il y a ce boulot le week-end qui me prends tout mon temps, quand est ce que je pourrais profiter de ma vie ? Quand je serais à la retraite ? Ridée et en mauvaise santé, fatiguée et usée ?

Et ce stress général, cette fatigue générale me bouffe la vie ! Déprimée la fille, usure et ras le bol ! J'ai envie de tout envoyer en l'air comme cette chanson de Kyo. Mais je vais prendre sur moi, afficher mon masque de fille joyeuse et refouler tous ses sentiments en moi !

Écrire, c'est ce qui favorise mon bien-être, mon espace où je peux tout lâcher, m'exprimer, je l'avais oublié, je ne prenais plus le temps d'écrire avec tout ce boulot et la non-motivation était omniprésente. Cette page blanche que je noircis de lettre, c'est mon espace d'expression et colore à nouveau mes joues de vie. Elle m'apporte envies, désirs et motivations.
Comme le phénix, l'écriture me permet de renaître de mes cendres ! 


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15/09/2017

L'histoire du bleu qui m'a sauvé la vie




C’est l’histoire du bleu qui m’a sauvé la vie, le bleu qui me permet de respirer, de sourire et de vous parler à l’heure actuelle.
Comme chacun, j’ai eu mon lot de bonheur, mais également de nombreuses épreuves à surmonter. Peut-être un peu trop par rapport à d’autres en 23 ans de vie. Certains disent que je suis courageuse, mais je pense contrairement à eux que face à la mort, on a que deux choix : opter pour la vie ou bien décider qu’elle nous emporte à tout jamais. J’ai donc décider de me battre pour vivre encore en sachant bien que j’aurais sûrement encore d’autres épreuves à surmonter, mais je m’attendais pas à côtoyer la mort une deuxième fois.
J’ai eu du mal à me battre cette fois-là, car parfois, oui, on manque d’énergie et on est démoralisée. J’ai dû trouver de la vitalité dans le soutien de mes proches qui sont peu nombreux quand on est malade.
Mais tout ce combat n’aurait jamais été vaincu sans ce bleu, le bleu de cette inconnue qui a bien voulu qu’on lui prélève sa moelle osseuse. J’aurai pu être compatible avec personne et mon âme serait partit aux cieux. Mais l’équipe médicale l’a trouvée cette inconnue. Je me demande ce qu’elle a pu ressentir quand on l’a prélevé si elle a eu mal, si c’était le prélèvement comme la prise de sang ou bien l’autre, mais sans son courage, sa volonté de sauver quelqu’un je ne serais plus de ce monde pour vous en parler.
Je la remercierai jamais assez grâce à elle, j’ai pu renaître et oui, j’aurai bientôt quatre ans. Pourquoi renaissance, car ma moelle osseuse et toute neuve et qu’après toutes ces douleurs ancrées à jamais dans mon âme et bien on change. On change de partout, de vision de la vie, de pensées, de philosophie et de caractère même mes goûts alimentaires ont été modifiés sur certains points.
Donc, oui, on m’a donné la chance de renaître et peut-être même d’être une meilleure personne grâce à ce bleu d’espoir. Je remercie également toutes les autres personnes qui ont bien voulu donner de leur temps et de leur moelle osseuse pour sauver d’autres vies.
Je sais bien qu’on a pas tous la chance de s’en sortir, que tout le monde ne donnera pas de soi pour sauver une vie, mais j’aimerais toucher le plus de monde possible pour donner la chance à d’autres malades de vivre encore quelques années. Si je pouvais, je donnerais volontiers, mais c’est impossible pour une greffée.
Juste un bleu contre une vie !

Pour participer à la campagne c'est ici
Pour se renseigner sur le don de moelle osseuse c'est ici

06/09/2016

Trois ans de fac ou plutôt quatre et après ?


Cette semaine, c'était la rentrée pour la plupart des étudiants.

J'ai fait trois ans d'études en Sciences du langage, quatre mêmes à cause de souci de santé qui m'ont fait perdre un an d'études en L2. Il me manque une note pour savoir si j'ai ma licence. J'ai donc fait quatre ans d'études supérieures, quatre ans dans une fac, des amphithéâtres, certaines matières étaient plus dur et beaucoup moins intéressantes.

Vous vous êtes jamais demandé au cours de vos années d'études, en quoi apprendre ça va m'être utile dans la vie ? Quelle est la finalité de tout ceci ? Je me suis posée de nombreuses fois la question.

Il arrive à un moment où on sature et on se questionne sur son avenir. Je trouve qu'on n'est pas vraiment aidé pour savoir quoi faire après notre licence.

Pendant de nombreux mois, je me suis inscrite à de nombreuses facs pour poursuivre mes études en master ou bien faire une licence professionnelle.

En Sciences du langage, j'avais un cours qui me fascinait : la langue des signes. Je voulais faire le master d'interprétariat en langue des signes pour pouvoir devenir interprète. Mais n'ayant pas le niveau, il fallait bien trouver un plan de secours pour ne pas me retrouver sans rien. J'ai donc postulé dans des licences professionnelles et des masters de communication.

J'ai longtemps réfléchi et me suis posé de nombreuses questions sur cette voie-là ainsi que sur les moyens financiers. En effet, c'est bien de postuler ailleurs, dans une autre ville, mais comment faire pour subvenir à ses besoins avec une bourse moindre et pas trop de sous à part quelques économies ?

Finalement, la voie de l'année sabbatique m'a paru être une bonne solution pour faire le point sur ce que je veux vraiment faire, si je devais me réorienter, car avec une licence aussi générale, il est plutôt rare de trouver un emploi stable.

Puis parfois, on sature, on a besoin de voir ailleurs, les études, c'est bien, mais quand on y est quatre ans au lieu de trois pour une licence, on en a marre surtout quand c'est à cause des soucis de santé.

Cette année, je me retrouve donc animatrice en périscolaire dans une école, la vie active me fera sûrement du bien enfin, je l'espère.

Le petit conseil : essayez de ne pas vous tromper de voie, prenez le temps de vous fixer un but, un avenir professionnel. Faîtes quelque chose que vous aimez et s'il y a besoin lâchez prise pour vous redresser après avec motivation.