Je demeurai couchée dans l'herbe en observant les étoiles. Elles étaient si lumineuses et tellement belles que je me mis à rêvasser.
Je m'imaginais volée dans la voie lactée au milieu des astres, c'était tellement merveilleux qu' un sourire se dessina sur mes lèvres.
La douceur de cette nuit d'été était agréable à vivre.
Le vent léger faisait danser les brins d'herbes qui chatouillaient mes petits doigts.
On pouvait entendre au loin le hurlement des loups, le chant des cigales et les chouettes qui hululaient.
Plus loin on discernait le bruit des vagues qui se fracassaient sur la falaise, ce son était fascinant pour mon ouïe.
Je songeais aux animaux sous-marins qui se baladaient au milieu de ces récifs aux milles couleurs. Aux poissons clowns en sécurité dans leur anémones, aux méduses transparentes et parfois dangereuses, aux hippocampes qu'on nomme aussi « cheval marin » et toutes ces espèces époustouflantes et étranges à la fois.
J'étais là, seule au milieu de nulle part mais tellement bien et loin de la vie quotidienne.
Les soucis s'envolaient de mon esprit et je partais au milieu de mon imagination débordante et plaisante.
Mon corps et mon âme étaient sereins, le bien-être s'emparait de mon corps.
Cette sensation de plénitude me plongeait dans un état de béatitude.
Je goûtais enfin à ce bonheur, celui de vivre, celui de sentir mon sang coulant dans mes veines et faire battre mon cœur. La joie de respirer tout simplement.
Enfin après tant de temps je comprenais que vivre était le meilleur des bonheurs au monde.
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